Très cher tous,

Suite à vos réaction quant à mon dernier article où j’exposais l’évolution de mes relations à travers l’exemple de la famille « Corleone » je tiens à donner quelques explications.

Il est vrai, (et vous le savez) que je ne suis pas d’un caractère toujours très facile à vivre et une relation avec moi (quelle qu’elle soit) est compliquée. J’ai moultes défauts, dont l’orgueil, la fierté (mal placée), un caractère prompte à la colère et la tête dans les nuages (dans tous les sens du terme). Mais je ne me reconnais pas celui de l’ingratitude. Une fois, j’ai lu, sur internet un magnifique proverbe Berbère : « Si tu fais quelque chose de bien pour une personne oublie le. Par contre si une personne fait quelque chose de bien pour toi ne l’oublie jamais ». Ceci est vrai et doit être.

J’entend par là que bien que je sois un peu décalé par les habitudes des américains et que je ne puis me conformer entièrement à leurs habitudes je ne perd pas de vu la gentillesse et les attentions avec lesquelles j’ai été accueilli. Ceci compte pour une étrangère qui arrive dans un pays dont elle ne connais rien dans le fond. Un pays plein d’à priori. J’ai certes, le caractère moins chaleureux qu’eux. Mais mon coeur lui l’est tout autan. Il y a des choses que l’on ne peut oublier et qui touchent le coeur très sincèrement : un regard amical lorsque tu es perdu ; un sourire gentil quant tu as dis quelque chose, mais que tu ne comprend pas pourquoi tout le monde ri ou que tu te demande ce qui ne va pas ; un geste amicale quant tu es fatigué (car apprendre une langue demande de grands efforts et des contorsions intellectuelles) ; une attention gentille quant tu te sens seule dans la foule (car tant pis pour vous, je n’aime pas la foule, trop de monde, trop de bruit!!)…

Comment mépriser cela ? Ce n’est pas le cas. Loin de là. Et je suis reconnaissante du moindre geste d’amitié que l’on a envers moi. Je refuse simplement la pitié (qui somme toute n’est pas constructive) et veux être accepté pour moi. Juste cela. Est ce trop demandé ?

En bref, en décodé pour ceux qui n’ont pas suivis, le petit chat perdu que je suis veut bien accepter un bol de lait. Mais avertit qu’une fois les premières impressions passées il pourrait y avoir désillusion.

D’aucuns pourraient penser aussi que j’écris cela suite à la découverte de mes amis italiens de l’existence de ce blog. J’avoue que cela est une motivation non négligeable. Mais je n’ai pas changé les articles que j’avais écris (les dates doivent être faciles à vérifiées) et j’assume ce que j’ai écris. Je tiens seulement à mettre les points sur les I et les barres aux T. Comme cela tout est clair pour tout le monde j’espère :

J’apprécie les USA

J’apprécie les habitants des USA

J’aime bien mes amis italiens

Et tout cela malgré toutes nos différences… Et dans le fond… Peut être même pour cela.

Biz

Gaby